Les locaux de l’atelier A comporte trois phases identifiées par l’étude du bâti.
Les bassins de salaisons ont une forme rectangulaire, avec des angles arrondis, le fond est couvert d’un opus spicatum.
Suite aux différentes phases d’aménagement et faute de sondages, il n’a pas permis de déterminer l’approvisionnement en eau de l’atelier.
Volume estimé phase II : 15,84 m3.
Volume estimé phase III : 10,60 m3.
Oui, quelques écailles et des arêtes ont été prélevées au fond d’une cuve dans les années 1950 mais ils sont trop minimes pour pouvoir identifier une variété de poisson.
Trois états identifiés :
Phase I : IIe-IIIe s. (?)
Phase II : IIIe-IVe s.
Phase III : IVe-Ve s.
Les quelques éléments observés dans les réserves et sur le site par T. Amraoui datent soit du IIe-IIIe siècle p.C. (sigillée claire A), soit du Ve-VIe s. (dont des lampes tardive Bussière E IV) ; ils pourraient correspondre aux deux phases d’occupation les plus extrêmes de ce secteur, avant l’installation de l’atelier et après son abandon.
Touatia Amraoui, «Tipasa, Atelier A (Tipaza, Algeria)», RAMPPA, Atlantic-Mediterranean Excellence Network on Ancient Fishing Heritage (http://ramppa.uca.es/cetaria/tipasa-atelier-a), 11 November, 2016.