Creusés dans le grès dunaire avec des parois couvertes d’un mortier de tuileau étanche, deux bassins, encore en place sur le flanc de la falaise en 1961 (fig. 2), mais aujourd’hui partiellement brisés par l’érosion marine et basculés sur la plage (fig. 1 et 3), ont été exhumés dans les années 1960 dans la partie sud-est de l’île. Les bassins géminés communiquaient par deux petites ouvertures situées en bas et en haut de la cloison séparatrice.
Aucune donnée directe issue des bassins.
Il n’y a pas de datation disponible pour les bassins qui n’ont pas fait l’objet d’une fouille.
Malgré l’absence d’une chronologie pour les bassins, l’activité de la villa romaine située au-dessus et nécessairement liée à ces derniers, s’étale, d’après l’étude des céramiques recueillies en prospection de surface, du règne de Juba II au Ve siècle ap. J.-C. (présence de céramique sigillée claire africaine C avec les formes Hayes 71B, 73B, Atlante LXXXIII, 25 et Atlante LXXXI, 22 ; céramique sigillée claire D de types Hayes 59, 67 et 91A et B) (Villaverde Vega, 2001, p. 431 et p. 434). Les découvertes monétaires confirment l’occupation tardive de l’île : pas moins de 43 monnaies du Bas-Empire y ont été exhumées, avec un pic quantitatif pour le règne de Constance II (25 individus). La monnaie la plus récente a été émise sous Valentinien III (425-455) ou Anthémius (467-472) (Jodin, 1967, pp. 246-252).
Aomar Akerraz, Abdelaziz El Khayari, Laurent Callegarin, «Mogador (Esauira, Morocco)», RAMPPA, Atlantic-Mediterranean Excellence Network on Ancient Fishing Heritage (http://ramppa.uca.es/cetaria/mogador), 01 December, 2016.
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