Situé à moins d’un kilomètre au nord de l’embouchure de l’oued Smir, sur la plage, et découvert en 1953, cet établissement a été fouillé l’année suivante (fig. 1). Il n'a été reconnu qu'un ensemble rectiligne, orienté nord-sud, de 6 m sur 5 m, composé de cinq cuves alignées quasiment identiques qu’encadrent deux murs maçonnés respectivement de 0,60 et 0,85 m de large (fig. 2). Les fouilleurs envisagent la possibilité d’une seconde rangée vers l’est, détruite par l’érosion marine. Les cuves exhumées, séparées par des cloisons d’environ 0,60 m de largeur, mesurent 2,65 m de largeur, de 2,40 à 2,80 m de longueur et 2,30 m de profondeur, ce qui donne une capacité volumétrique comprise entre 14,62 et 17 m3. Le bassin n° 5 possède en outre une petite cuvette latérale de 30 cm de diamètre et de 6 cm de profondeur pour recueillir les résidus au moment du nettoyage.
La totalité des bassins a été détruite au début des années 2000 en raison d’un réaménagement du littoral (Cheddad, 2007, p. 191).
Aucune donnée disponible. Les fouilleurs signalent, sans précision, la présence de « coquillages » dans le fond des bassins.
Époque romaine au sens large, avec un début d’activité possible dans la première moitié du Ier siècle ap. J.-C. (?).
Les fouilleurs mentionnent, sans précision aucune, « quelques fragments de céramique romaine, d’amphores surtout, dont il est difficile de déterminer les formes, à l’exception de deux cols d’époque avancée ». M. Ponsich note néanmoins que des amphores de type Dressel 7/11 ont été prélevées en surface dès 1953 (Ponsich, 1988, p. 167).
Aomar Akerraz, Abdelaziz El Khayari, Laurent Callegarin, «Sania e Torres (M'diq, Morocco)», RAMPPA, Atlantic-Mediterranean Excellence Network on Ancient Fishing Heritage (http://ramppa.uca.es/cetaria/sania-e-torres), 01 December, 2016.
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